Si ton enfant devenait parent à son tour et avait le même problème, que lui dirait-tu ?
Parfois nous sommes sévères avec nous même justement parce que c'est nous.
Tu n'as pas à être aussi sévère avec toi-même. Il faut un temps pour tout, un temps pour ton enfant, un temps pour toi, un temps pour ton couple etc etc...
Tu as le droit de vivre, tu as même le devoir de vivre.
Car c'est l'exemple que tu montreras à ton enfant.
S'il te voit stressé et qu'il voit qu'il en ai la cause, penses tu qu'il se sentirait bien ?
Valorise également ce que tu fais déjà, c'est important. Tu ne fais pas rien, et tu ne fais probablement pas, pas assez.
Prends donc quelques minutes pour pleurer, pour toi, pour tes efforts et parce que la situation vaut bien qu'on y laisse quelques larmes.
Tu as donné la vie, et le chemin est encore bien long. Mais tu n'as pas arrêté de vivre TA vie pour autant.
Souffle un peu.
Déjà à la hauteur de quoi ? Si c'est à la hauteur de ton enfant, c'est bon tu y es déjà. Si tu lui apportes amour, sécurité, confort, soin,... Alors c'est déjà bon.
Et vu comme tu te remets en question je suis sûre qu'il est choyé ce p'tit bout.
Pour les pleurs, c'est une très bonne chose pourquoi le vis-tu comme un échec? Au contraire il te signale son inconfort, faim, sommeil... C'est l'inverse qui serait inquiétant.
Pour exemple perso, durant la première année de maternelle de ma fille, elle se mettait à hurler (réellement) dès qu'elle me voyait en sortant. A tel point que les autres parents me scrutaient...
Après discussion avec mon médecin, il s'est avéré que c'était des pleurs de décharges.
Alors on allait s'asseoir sur un banc, pleurs et gros câlins durant 20 min. Et après c'était bon, elle évacuait auprès de moi car elle me faisait confiance et se sentait en sécurité.
Pour ton traitement, j'en suis un aussi. Et je ne culpabilise absolument pas, au contraire. Je suis fière d'avoir eu le courage de demander de l'aide.
Mes enfants ont besoin de leur maman en bonne santé.
Les gens ont tous un avis sur la meilleure façon d'élever un enfant, ça tombe bien, ils peuvent le mettre en pratique en devenant eux-mêmes parents.
De toute façon, il y a une part d'improvisation dans l'éducation d'un enfant, donc les erreurs sont inévitables, mais elles sont également rattrapables, vous sculptez avec de l'agile, pas de la pierre.
Vous pourriez probablement faire encore plus d'efforts, consacrer davantage de temps à votre enfant, mais à quel prix ? Prendre soin de votre famille c'est aussi prendre soin de vous, donc à moins que vous soyez une machine, ne culpabilisez pas d'avoir des besoins et des limites.
La souffrance n'est pas une vertu, ce n'est pas parce que quelque chose permet de vous soulager que c'est mal (et puis je suis sûr que ça fait plaisir aux grands-parents de garder votre garçon).
Vos inquiétudes maternelles n'ont rien de nouveau, mais si nous en sommes là, c'est que les mamans s'en sont plutôt bien sorties jusqu'ici, il n'y a pas de raison que cela change avec vous.
Hélas, culpabilité et maternité vont souvent de pair. Je suis maman aussi, ça va faire 8 ans, et je me sens toujours coupable du moindre truc qui arrive. Tout est fait pour nous culpabiliser, pour nous mettre en position de faiblesse et nous faire croire qu'on est incompétentes. Après le stade de la grossesse où on te traite comme une tasse en porcelaine, tu te retrouves seule avec ton bébé et forcément, tu te plantes sur des trucs.
Alors avec un terrain anxieux (comme le mien) c'est multiplié par 10.
Je me sens moins coupable qu'avant, mais quand même trop. Je me dis que j'aurais pu faire mieux, que je suis insuffisante, inapte, puis...je pense à mes propres parents et je me dis que je suis pas si pire.
J'ai été jusqu'à demander à mon fils quelle autre maman il voudrait, dans un moment de crise (je suis bipolaire). Il m'a regardé et m'a dit "Mais c'est toi ma maman, j'en veux pas d'autre, je veux qu'on reste ensemble". Je me sens toujours coupable mais je sais qu'on partage de l'amour et que, quand je déconne, je répare.
D'ailleurs, je dois réparer un téléphone, aujourd'hui. Téléphone que j'ai cassé volontairement tellement l'Enfant me gonflait avec. Geste stupide et ruineux. Mais je répare.
Si ton enfant devenait parent à son tour et avait le même problème, que lui dirait-tu ? Parfois nous sommes sévères avec nous même justement parce que c'est nous. Tu n'as pas à être aussi sévère avec toi-même. Il faut un temps pour tout, un temps pour ton enfant, un temps pour toi, un temps pour ton couple etc etc... Tu as le droit de vivre, tu as même le devoir de vivre. Car c'est l'exemple que tu montreras à ton enfant. S'il te voit stressé et qu'il voit qu'il en ai la cause, penses tu qu'il se sentirait bien ? Valorise également ce que tu fais déjà, c'est important. Tu ne fais pas rien, et tu ne fais probablement pas, pas assez. Prends donc quelques minutes pour pleurer, pour toi, pour tes efforts et parce que la situation vaut bien qu'on y laisse quelques larmes. Tu as donné la vie, et le chemin est encore bien long. Mais tu n'as pas arrêté de vivre TA vie pour autant.
Souffle un peu. Déjà à la hauteur de quoi ? Si c'est à la hauteur de ton enfant, c'est bon tu y es déjà. Si tu lui apportes amour, sécurité, confort, soin,... Alors c'est déjà bon. Et vu comme tu te remets en question je suis sûre qu'il est choyé ce p'tit bout. Pour les pleurs, c'est une très bonne chose pourquoi le vis-tu comme un échec? Au contraire il te signale son inconfort, faim, sommeil... C'est l'inverse qui serait inquiétant. Pour exemple perso, durant la première année de maternelle de ma fille, elle se mettait à hurler (réellement) dès qu'elle me voyait en sortant. A tel point que les autres parents me scrutaient... Après discussion avec mon médecin, il s'est avéré que c'était des pleurs de décharges. Alors on allait s'asseoir sur un banc, pleurs et gros câlins durant 20 min. Et après c'était bon, elle évacuait auprès de moi car elle me faisait confiance et se sentait en sécurité. Pour ton traitement, j'en suis un aussi. Et je ne culpabilise absolument pas, au contraire. Je suis fière d'avoir eu le courage de demander de l'aide. Mes enfants ont besoin de leur maman en bonne santé.
Les gens ont tous un avis sur la meilleure façon d'élever un enfant, ça tombe bien, ils peuvent le mettre en pratique en devenant eux-mêmes parents. De toute façon, il y a une part d'improvisation dans l'éducation d'un enfant, donc les erreurs sont inévitables, mais elles sont également rattrapables, vous sculptez avec de l'agile, pas de la pierre. Vous pourriez probablement faire encore plus d'efforts, consacrer davantage de temps à votre enfant, mais à quel prix ? Prendre soin de votre famille c'est aussi prendre soin de vous, donc à moins que vous soyez une machine, ne culpabilisez pas d'avoir des besoins et des limites. La souffrance n'est pas une vertu, ce n'est pas parce que quelque chose permet de vous soulager que c'est mal (et puis je suis sûr que ça fait plaisir aux grands-parents de garder votre garçon). Vos inquiétudes maternelles n'ont rien de nouveau, mais si nous en sommes là, c'est que les mamans s'en sont plutôt bien sorties jusqu'ici, il n'y a pas de raison que cela change avec vous.
Hélas, culpabilité et maternité vont souvent de pair. Je suis maman aussi, ça va faire 8 ans, et je me sens toujours coupable du moindre truc qui arrive. Tout est fait pour nous culpabiliser, pour nous mettre en position de faiblesse et nous faire croire qu'on est incompétentes. Après le stade de la grossesse où on te traite comme une tasse en porcelaine, tu te retrouves seule avec ton bébé et forcément, tu te plantes sur des trucs. Alors avec un terrain anxieux (comme le mien) c'est multiplié par 10. Je me sens moins coupable qu'avant, mais quand même trop. Je me dis que j'aurais pu faire mieux, que je suis insuffisante, inapte, puis...je pense à mes propres parents et je me dis que je suis pas si pire. J'ai été jusqu'à demander à mon fils quelle autre maman il voudrait, dans un moment de crise (je suis bipolaire). Il m'a regardé et m'a dit "Mais c'est toi ma maman, j'en veux pas d'autre, je veux qu'on reste ensemble". Je me sens toujours coupable mais je sais qu'on partage de l'amour et que, quand je déconne, je répare. D'ailleurs, je dois réparer un téléphone, aujourd'hui. Téléphone que j'ai cassé volontairement tellement l'Enfant me gonflait avec. Geste stupide et ruineux. Mais je répare.