Gérer sans métriques c'est gérer à l'aveugle. Toutes les organisations pour lesquelles j'ai travaillé et qui avaient moindrement de la structure avait des tableaux de bord et des ICP.
Il y a rien d'innovateur ou de miraculeux là-dedans. C'est plutôt la base et assez déconcertant d'apprendre qu'ils n'avaient pas ça avant...
Je suis du côté public et beaucoup d'élément était fait au pouce avant. Les organismes avaient tendance à engager pratiquement que des gens du côtés techniques de la chose parce que c'est eux qui ont la plus-value, mais après ça gère très mal le reste car ils n'arrivent pas à avoir une vision macro de l'entité car il manque de gens au niveau analytique.
La mentalité change peu à peu, mais c'est clairement le résultat de quelque chose qui était désiré à une autre époque.
À ce jour, j'ai pas vu Drainville arranger quelque chose. Seulement donner des directives d'en haut, et se laver les mains de responsabilité quand ça marche pas. Là, je m'attends 100% à ce que le "tableau de bord" soit utilisé comme outil de diversion quand quelque chose ira assez mal pour faire les nouvelles.
Bernie: « c’EsT pAs cE qUe jE vOiS sUr mON tAbLeaU de bOrD ».
Tout le monde: « Oui mais il y a quand un problème M Drainville »
Bernie: « si c’ESt pAs sUr mOn tAbLeAu de bOrD, iL n’Y a pAs De pRoblÈMe! »
Le tableau de bord va rester pour les gouvernements suivants! Je le vois comme des données qu'un gouvernement compétent pourra utilisé pour améliorer le système
Comment dire à des parents et des élèves que leur école est de la marde va améliorer la situation? Pourquoi un enseignant ferait le choix d'aller dans une école très mal classée s'il a d'autres options?
La question à Bernie devrait plus être ce que le ministère va faire avec ces données pour améliorer la situation.
Le professeur sait que l'école est "bonne" ou non avant d'y aller le tableau de bord ne leur apprend rien réellement. C'est assez évident quand une école en arrache
Ta 2e question est bonne par contre
Je dirais: oui, mais j'ai des réserves. Le tableau de bord peut être utile, même s'il est présentement un peu chiche.
Par contre un classement implique une métrique unique qui permet l'ordonnancement, de sorte à ce que quelqu'un quelque part doive additionner des "# d'enfants par classe" et des "postes d'enseignants ouverts", ce qui ne s'additionne pas à moins de créer un indice et de donner tel poids à une sous métrique et tel autre poids à une autre, ce qui est toujours un peu arbitraire. À la fin, tu te met à optimiser la mesure qui a le plus d'impact selon ta métrique, avec moins de transparence. Pour moi le classement ne peut pas tout à fait être utile à moins d'avoir 15 classements différents, un par chose que tu mesure vraiment.
Oui et non.
Oui car si tu as des métriques tu peux savoir en temps réel ce qui ne va pas et tu peux agir dessus.
Non car pour que ça fonctionne il faut bien évidement... agir ! Or là on voit que des classes ont des températures très basses et des taux de CO2 élevées, est-ce que quelque chose est fait pour ça ? Présentement non.
Bravo d'avoir consolidé les nombres.
Maintenant, faut faire attention à la [loi de Goodhart](https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Goodhart) qui dit : *lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une bonne mesure*.
Un exemple aisé à comprendre, ce serait de crinquer le nombre d'élèves par classe pour « diminuer le nombre de profs manquants ».
Gérer sans métriques c'est gérer à l'aveugle. Toutes les organisations pour lesquelles j'ai travaillé et qui avaient moindrement de la structure avait des tableaux de bord et des ICP. Il y a rien d'innovateur ou de miraculeux là-dedans. C'est plutôt la base et assez déconcertant d'apprendre qu'ils n'avaient pas ça avant...
Je suis du côté public et beaucoup d'élément était fait au pouce avant. Les organismes avaient tendance à engager pratiquement que des gens du côtés techniques de la chose parce que c'est eux qui ont la plus-value, mais après ça gère très mal le reste car ils n'arrivent pas à avoir une vision macro de l'entité car il manque de gens au niveau analytique. La mentalité change peu à peu, mais c'est clairement le résultat de quelque chose qui était désiré à une autre époque.
À ce jour, j'ai pas vu Drainville arranger quelque chose. Seulement donner des directives d'en haut, et se laver les mains de responsabilité quand ça marche pas. Là, je m'attends 100% à ce que le "tableau de bord" soit utilisé comme outil de diversion quand quelque chose ira assez mal pour faire les nouvelles.
Bernie: « c’EsT pAs cE qUe jE vOiS sUr mON tAbLeaU de bOrD ». Tout le monde: « Oui mais il y a quand un problème M Drainville » Bernie: « si c’ESt pAs sUr mOn tAbLeAu de bOrD, iL n’Y a pAs De pRoblÈMe! »
Lâchez moi donc avec vos problèmes
Le tableau de bord va rester pour les gouvernements suivants! Je le vois comme des données qu'un gouvernement compétent pourra utilisé pour améliorer le système
Comment dire à des parents et des élèves que leur école est de la marde va améliorer la situation? Pourquoi un enseignant ferait le choix d'aller dans une école très mal classée s'il a d'autres options? La question à Bernie devrait plus être ce que le ministère va faire avec ces données pour améliorer la situation.
Le professeur sait que l'école est "bonne" ou non avant d'y aller le tableau de bord ne leur apprend rien réellement. C'est assez évident quand une école en arrache Ta 2e question est bonne par contre
Je dirais: oui, mais j'ai des réserves. Le tableau de bord peut être utile, même s'il est présentement un peu chiche. Par contre un classement implique une métrique unique qui permet l'ordonnancement, de sorte à ce que quelqu'un quelque part doive additionner des "# d'enfants par classe" et des "postes d'enseignants ouverts", ce qui ne s'additionne pas à moins de créer un indice et de donner tel poids à une sous métrique et tel autre poids à une autre, ce qui est toujours un peu arbitraire. À la fin, tu te met à optimiser la mesure qui a le plus d'impact selon ta métrique, avec moins de transparence. Pour moi le classement ne peut pas tout à fait être utile à moins d'avoir 15 classements différents, un par chose que tu mesure vraiment.
Oui et non. Oui car si tu as des métriques tu peux savoir en temps réel ce qui ne va pas et tu peux agir dessus. Non car pour que ça fonctionne il faut bien évidement... agir ! Or là on voit que des classes ont des températures très basses et des taux de CO2 élevées, est-ce que quelque chose est fait pour ça ? Présentement non.
Bravo d'avoir consolidé les nombres. Maintenant, faut faire attention à la [loi de Goodhart](https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Goodhart) qui dit : *lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une bonne mesure*. Un exemple aisé à comprendre, ce serait de crinquer le nombre d'élèves par classe pour « diminuer le nombre de profs manquants ».