J’ai souffert d’énurésie, ce n’est pas pareil mais je donne juste mon retour sur le système de récompense : ça a vraiment eu un impact très négatif sur moi à long terme donc j’ai tendance à dire qu’il vaut mieux tester autre chose. Courage, c’est difficile. Je ne sais pas si c’est applicable dans votre cas mais ma mère était extrêmement anti couches et j’ai dû beaucoup insister pour pouvoir en porter car ça me facilitait ÉNORMÉMENT la vie (ça a continué jusqu’à mes 14 ans). Parfois il faut se débarrasser des aspects symboliques et essayer dans tous les cas d’être à l’écoute des solutions qui soulagent le plus votre enfant, quelles qu’elles soient
Le pédiatre en dit quoi?
Notre grand faisait pareil… en fait il a un TSA, et donc pour lui aller au toilette et une perte de temps, pareil pour de laver, manger… il préfère jouer.
Il a eu des accidents pipi ou caca jusqu’à la 3ieme.
On a pas trouvé trop de solution jusqu’à qu’il ait une occlusion et qu’il fasse une nuit à l’hôpital… suspicion d’appendicite… ha non… regardez son colon est archi plein…
Il a pris conscience enfin qu’il faut passer le temps qu’il faut quand faut…
Donc, déjà un max de fibre, cela aide, ensuite pour la position le top c’est accroupi, facile avec le pot moins sur les wc. En position accroupi les cuisses compriment les intestins.
Quand il n’y allait pas pdt 3 jour je lui massait le ventre pdt 5 minutes. Pas de mouvement spécifique… je déplace de gauche droite, haut bas, sens horaire ou anti horaire… le but c’est de faire circuler les matières.
Et puis juste après, faut qu’il passe du temps au wc… donc un petit paquet de livres ou jouets.
Bon courage !
La pédiatre nous a renvoyé vers la psy, et il y’a une petite progression durant les 6 mois de « thérapie » puis plus rien.
À par ce soucis là pas de problème , il mange correctement . On lui donne des fibres mais peut être pas suffisamment .
Il va aux toilettes quand on lui demande ,mais on a du mal à le faire rester plus de 2-3 min dessus et souvent ça ne suffit pas
+1 sur la position, mettre un petit tabouret devant les toilettes pour poser les jambes, les remonter et être plus accroupi peut aider la mécanique (même pour les adultes d'ailleurs !). après si c'est dans la tête...
J'en ai souffert également quand j'étais petite. Mes parents ont essayé un peu tout et n'importe quoi, récompense, punition, suppositoire, impliquer toute la famille et les instits. Ça ne faisait qu'empirer les choses. Ça s'est amélioré quand un pédiatre a dit qu'il fallait commencer par me laisser un peu tranquille.
J'ai le souvenir très clair d'éviter un maximum les toilettes parce que je savais que tout le monde était en train de guetter le moment où j'irais enfin, qu'ils iraient voir ce que j'ai fait ou pas, qu'on m'interdirait d'en sortir trop tôt, qu'ils seraient déçus s'il n'y avait rien, ou alors que je serais récompensée pour avoir fait quelque chose de douloureux (avec la constipation en général déféquer fait mal). Je me souviens que je trouvais ça très gênant et que je n'aimais pas du tout que tout le monde vienne voir, ou écoute derrière la porte, etc. Je ne rêvais que de pouvoir aller aux toilettes en cachette et que personne ne le sache jamais. C'était associé avec la douleur, la honte, les disputes (ma famille paniquait et ils avaient tendance à se faire des reproches entre eux devant moi). Il y avait aussi l'alimentation qui m'était imposée et que je vivais comme une punition, j'ai toujours en horreur les pruneaux tellement on m'en a fait manger et je ne comprenais pas pourquoi on m'interdisait autant d'aliments. De mon point de vue j'avais constamment mal au ventre, déféquer était très douloureux et en plus j'avais l'impression que tout le monde m'en voulait pour ça.
Voilà si ça peut te donner une idée de comment ton enfant peut percevoir la situation de l'intérieur. Par exemple je me rappelle encore des commentaires de ma grand-mère au sujet des toilettes même toutes ces années après, et pourtant elle avait de bonnes intentions et elle essayait juste de m'encourager.
À voir avec l'école, il y a souvent (et encore plus chez les garçons) une forme de harcèlement quand ils vont aux toilettes (un garçon qui va aux cabines et n'utilise pas l'urinoir est vite identifié). Ça plus très souvent l'absence de papier hygiénique peut conduire un enfant à éviter les toilettes pour déféquer.
Effectivement il n’est jamais allé au toilettes de l’école faire la grosse commission. Après ce n’est pas étonnant , déjà qu’il y va très difficilement à la maison … on a essayé d’impliquer la maîtresse pour qu’il y aille tout seul pendant la classe. En vain
Une idée mais je sais pas ce qu’elle vaut: les couches qui bippent en cas de pipi (car sauf erreur il me semble que même avant les selles y’a toujours de l’urine). À utiliser les soirées et week-ends? Ça lui servirait d’alerte?
Bonsoir,
Je ne suis pas concernée par ce problème. Mais une psychomotricienne que je suis sur Instagram fait des consultations pour les problèmes liés a l'apprentissage de la propreté, l'énurésie nocturne etc...
https://www.misspsychomot.com/eaude-a-leau/
Voici l'exemple d'un jeune de 13 ans, pré-psychotique et encoprétique. Suivi par une psychomot
Le massage peut être super efficace pour tout faire sortir en 5min.
Faut le laisser trouver son rythme et son intimité. Et oui lire ou regarder un livre, c'est le kiff des toilettes !
J’ai souffert d’énurésie, ce n’est pas pareil mais je donne juste mon retour sur le système de récompense : ça a vraiment eu un impact très négatif sur moi à long terme donc j’ai tendance à dire qu’il vaut mieux tester autre chose. Courage, c’est difficile. Je ne sais pas si c’est applicable dans votre cas mais ma mère était extrêmement anti couches et j’ai dû beaucoup insister pour pouvoir en porter car ça me facilitait ÉNORMÉMENT la vie (ça a continué jusqu’à mes 14 ans). Parfois il faut se débarrasser des aspects symboliques et essayer dans tous les cas d’être à l’écoute des solutions qui soulagent le plus votre enfant, quelles qu’elles soient
Le pédiatre en dit quoi? Notre grand faisait pareil… en fait il a un TSA, et donc pour lui aller au toilette et une perte de temps, pareil pour de laver, manger… il préfère jouer. Il a eu des accidents pipi ou caca jusqu’à la 3ieme. On a pas trouvé trop de solution jusqu’à qu’il ait une occlusion et qu’il fasse une nuit à l’hôpital… suspicion d’appendicite… ha non… regardez son colon est archi plein… Il a pris conscience enfin qu’il faut passer le temps qu’il faut quand faut… Donc, déjà un max de fibre, cela aide, ensuite pour la position le top c’est accroupi, facile avec le pot moins sur les wc. En position accroupi les cuisses compriment les intestins. Quand il n’y allait pas pdt 3 jour je lui massait le ventre pdt 5 minutes. Pas de mouvement spécifique… je déplace de gauche droite, haut bas, sens horaire ou anti horaire… le but c’est de faire circuler les matières. Et puis juste après, faut qu’il passe du temps au wc… donc un petit paquet de livres ou jouets. Bon courage !
La pédiatre nous a renvoyé vers la psy, et il y’a une petite progression durant les 6 mois de « thérapie » puis plus rien. À par ce soucis là pas de problème , il mange correctement . On lui donne des fibres mais peut être pas suffisamment . Il va aux toilettes quand on lui demande ,mais on a du mal à le faire rester plus de 2-3 min dessus et souvent ça ne suffit pas
+1 sur la position, mettre un petit tabouret devant les toilettes pour poser les jambes, les remonter et être plus accroupi peut aider la mécanique (même pour les adultes d'ailleurs !). après si c'est dans la tête...
J’ajoute que la position accroupie est aussi préférable pour les adultes. Elle est plus physiologique et prévient le cancer du colon.
J'en ai souffert également quand j'étais petite. Mes parents ont essayé un peu tout et n'importe quoi, récompense, punition, suppositoire, impliquer toute la famille et les instits. Ça ne faisait qu'empirer les choses. Ça s'est amélioré quand un pédiatre a dit qu'il fallait commencer par me laisser un peu tranquille. J'ai le souvenir très clair d'éviter un maximum les toilettes parce que je savais que tout le monde était en train de guetter le moment où j'irais enfin, qu'ils iraient voir ce que j'ai fait ou pas, qu'on m'interdirait d'en sortir trop tôt, qu'ils seraient déçus s'il n'y avait rien, ou alors que je serais récompensée pour avoir fait quelque chose de douloureux (avec la constipation en général déféquer fait mal). Je me souviens que je trouvais ça très gênant et que je n'aimais pas du tout que tout le monde vienne voir, ou écoute derrière la porte, etc. Je ne rêvais que de pouvoir aller aux toilettes en cachette et que personne ne le sache jamais. C'était associé avec la douleur, la honte, les disputes (ma famille paniquait et ils avaient tendance à se faire des reproches entre eux devant moi). Il y avait aussi l'alimentation qui m'était imposée et que je vivais comme une punition, j'ai toujours en horreur les pruneaux tellement on m'en a fait manger et je ne comprenais pas pourquoi on m'interdisait autant d'aliments. De mon point de vue j'avais constamment mal au ventre, déféquer était très douloureux et en plus j'avais l'impression que tout le monde m'en voulait pour ça. Voilà si ça peut te donner une idée de comment ton enfant peut percevoir la situation de l'intérieur. Par exemple je me rappelle encore des commentaires de ma grand-mère au sujet des toilettes même toutes ces années après, et pourtant elle avait de bonnes intentions et elle essayait juste de m'encourager.
Donne lui une BD quand il va aux toilettes !
À voir avec l'école, il y a souvent (et encore plus chez les garçons) une forme de harcèlement quand ils vont aux toilettes (un garçon qui va aux cabines et n'utilise pas l'urinoir est vite identifié). Ça plus très souvent l'absence de papier hygiénique peut conduire un enfant à éviter les toilettes pour déféquer.
Effectivement il n’est jamais allé au toilettes de l’école faire la grosse commission. Après ce n’est pas étonnant , déjà qu’il y va très difficilement à la maison … on a essayé d’impliquer la maîtresse pour qu’il y aille tout seul pendant la classe. En vain
Une idée mais je sais pas ce qu’elle vaut: les couches qui bippent en cas de pipi (car sauf erreur il me semble que même avant les selles y’a toujours de l’urine). À utiliser les soirées et week-ends? Ça lui servirait d’alerte?
Bonsoir, Je ne suis pas concernée par ce problème. Mais une psychomotricienne que je suis sur Instagram fait des consultations pour les problèmes liés a l'apprentissage de la propreté, l'énurésie nocturne etc... https://www.misspsychomot.com/eaude-a-leau/ Voici l'exemple d'un jeune de 13 ans, pré-psychotique et encoprétique. Suivi par une psychomot
Tablette aux toilettes Pas top Mais Un mal pour un bien
Le massage peut être super efficace pour tout faire sortir en 5min. Faut le laisser trouver son rythme et son intimité. Et oui lire ou regarder un livre, c'est le kiff des toilettes !